Nom : Merçois, comte de Mont-Chéry
Prénom : Bonaventur, Nicolas, Marie-Alexandre
Âge : 26 ans
Métier : Capitaine de vaisseau équivalent de commandant
Rattachement : Armée Française
Navire demandé: l'Archange
Histoire ( 15 lignes minimum) : Né en Savoie, à Mont-Chéry le 28 Novembre 1763, il vécut son enfance dans les montagnes avant de partir pour l'école militaire de Marseille à l'âge de 12 ans. Il réussit son examen au poste de lieutenant d'artillerie du premier coup, il avait alors 17 ans. S'étant fait quelques amis, il passa son adolescence dans la cité phocéenne. Mais il fallait bien que cette belle vie prenne fin, les piémonts s'engageant à gagner du terrain, il partit pour Turin où il eut droit à son baptême du feu, prenant le relais de son capitaine mort au combat. Suite au succès de son offensive brève mais révélatrice, Merçois fut renversé dans l'infanterie où il dut se placer en première ligne face aux prussiens. Très efficace, il mena une section jusqu'à Munich, mais très éphémèrement, mais assez spectaculaire pour un petit de 19 ans. Très bon cavalier, il eut un petit revers dans la cavalerie en temps que dragons quelques mois.
Retournant à Marseille, car il aimait la mer, il décida de rentrer dans l'école navale à 20 ans. Aspirant à la base, il passa encore un concours pour devenir lieutenant dans la marine royale. Il dut très vite faire ses preuves, car les anglais bloquaient déjà la route des Indes et ses combats en Méditerranée l'amenèrent à servir sur de plus grands bâtiments, jusqu'à ce qu'il obtienne ce deux ponts de 86 canons, un navire taillé pour la vitesse malgré sa grande taille, des membrures plus serrées lui donnaient une meilleure dynamique, plus lourdement armé mais pourtant plus rapide, terrifiant qu'un tel navire puisse obtenir une telle caractéristique, ce vaisseau c'était l'Archange, le dernier modèle. Le comte de Mont-Chéry s'y habitua assez facilement et il réitéra d'autres exploits à la tête de son navire, si bien qu'on lui confia le commandement d'une flottille, il était Capitaine de vaisseau(équivalent du commandant). Il connut à Marseille une jeune fille nommée Éléonore, qui fit flamboyé son cœur, au bout d'à peine quatre mois ils se marièrent, malheureusement pour eux, il firent une lune de miel sur la côte d'Azur, et c'est lors de l'assaut anglais contre la ville de Toulon qu'Éléonore perdu la vie par le souffle d'un projectile anglais. Ainsi, désireux de vengeance, le jeune officier mit en déroute la flotte ennemies quelques semaines plus tard. Il chassa les britanniques de la péninsule ibérique et porta la guerre sur les côtes Africaines où il croisa l'expédition de La Pérouse. Bonaventur eut ensuite pour mission de protéger les Antilles française des Britanniques. Il fut vite réquisitionné pour joindre les rangs qui aideraient les américains à obtenir leur indépendance. Coulant quatre navires ennemis et en capturant un autre.
L'affaire terminée aux Amériques, le jeune officier continua sa chasse aux rosbifs dans les Caraïbes. Il devait les chasser par la diplomatie ou par la force pour que jamais l'usurpateur anglais ne puisse répandre sa mauvaise foi et son autorité illégitime
Caractère ( 5 lignes minimum) : Assez bon coeur envers les les faibles et les opprimés et d'une poigne de fer au combat, Bonaventur partage toujours les malheur et la joie de ses hommes. Lié d'affection par un esprit de camaraderie, le comte est toujours de bonne volonté. N'aimant pas l'execution d'adversaires dignes et civilisés, il laisse toujours une chance à ceux qui le méritent. Un homme bienveillant et de nature calme et protectrice, il restera loyal à la Couronne, même si sa vie est perdue en chemin. Très diplomatique, le français n'a pas la gâchette facile, si il y a une moindre chance de régler un litige pacifiquement alors il s'en donnera les moyens, malheureusement ce n'est pas toujours le cas face aux anglais. Un aventurier qui mettra à profit toutes les ressources qu'il a en sa possession pour son pays.
Physique ( 4 lignes minimum) : Un teint pâle malgré les îles tropicales qu'il a parcourues, pas forcément très enrobé, il a l'en bon point qu'il faut pour plaire, les biceps et pectoraux toujours bien ressortant et des jambes robustes. Une musculature assez franche, signe des combats et cavalcades qu'il a enduré. Les yeux bleus et cheveux bruns, un regard plutôt attirant, un vrai petit frenchy quoi. Habillé d'un uniforme beige vlair, voire blanc, des guêtres noires lui couvrant jusqu'aux genoux, une culotte blanche, tout comme son gilet et sa veste à retroussis bleu clair aux boutons et aux épaulettes argentés. Il porte autour du cou une plaque dorée aux armoiries du Roy. Coiffé d'une perruque poudrée blanche à catogan et d'un tricorne orné de la cocarde blanche. Beaucoup de blanc, couleur de la monarchie française et de la pureté du Seigneur Dieu.
Il porte toujours une baguette à la main pour impressionner ses hommes et désigner les défauts ou parfois pour frapper ceux qui portent atteinte à son honneur, c'est-à-dire les ennemis les moins distingués.
Arme : Une épée en acier verni, au pommeau incrusté d'un saphir et nommée Éléonore
Code du règlement :
- Spoiler:
Validé par Norry
Test RP (pour le navire) :
24 Février 1776, le temps aujourd'hui est radieux, j'ai pris la peine d'accoster dans une île déserte pour profiter de la clémence des éléments. Cela fait à présent trois jours que nous avons quitté la Nouvelle-Calédonie après avoir fait le plein de provisions. Tout va pour le mieux, aucun malade n'est à déplorer. Notre Sainte-Marie a eu la bonté de nous épargner le scorbut... Ainsi était le rapport que le capitaine de Mont-Chéry, envoyé du Roy de France écrivait dans le journal de bord de son bâtiment: l'Archange. Ce fier navire de 86 pièces d'artillerie avait entreprit de parcourir de ses 12 nœuds l'hémisphère Sud. Continuant d'écrire ses péripéties au calme dans sa cabine, seul le clapotis des vagues sur la coques faisait irruption au silence. L'officier, vêtu de son gilet blanc, de sa perruque déjà grisée par les éléments et son pantalon souillé de terre, de sang et d'encre. Les guêtres recouvertes d'éclaboussures de boue montraient que le sujet de Sa Majesté avait déjà accosté en d'autres terres. Sa veste redingote accrochée à sa chaise de bois sculptée et son tricorne noir posé sur son bureau à coté de lui, tout près d'une morte chandelle déjà bien consumée. La tête penchée dans ses écrits, le comte se remémoraient ses expériences durant le voyage qui durait déjà plus d'une année. Voyant encore dans sa tête les indigènes, les flibustiers et les anglais, tous ces morts qui étaient siens, soit de son pays, soit de sa lame. Il ne pouvait retenir une larme qui vint brouiller quelque fine écriture. Pour oublier les drames, le capitaine se releva en laissant sa plume à l'encrier. Quelle dure épreuve, rien que de se lever. De part ces évènements, Bonaventur avaient eu droit à quelques courbatures, et là encore il ressentait une douleur, se relavant avec difficulté en faisant craquer le bois de sa chaise. L'officier s'étira un peu avant d'enlever les tâches d'encre sur ses mains. Un petit tour un grand air du pont supérieur lui ferait le plus grand bien. Avant de faire un pas il s'arrêta net et contempla un instant un des canons dont les cabestans étaient dans ses appartements, il put y lire des souvenirs dans la fonte de la machine de guerre, si élégamment fignolée où on pouvait y lire les inscriptions latines
"ultima ratio regum" signifiant que la force était le dernier argument des rois. Une vérité bien ressentie, ainsi la royauté n'avait pas encore sortit le reste de ses raisonnables atouts puisque la force était souvent de rigueur. Qu'importe, c'est par la raison ou la force que le capitaine de Mont-Chéry ferait respecter l'autorité du Roy. Et c'est sur cette pensée que Bonaventur, s'emparant de son couvre-chef demeuré sur la table, se coiffa et emprunta le chemin du pont supérieur dans un lugubre bruit de pas sur le bois du navire qui se dirigeait déjà vers sa prochaine escale en vue.
Comment avez-vous connu le forum ? : par Norry^^
Suggestions ? : Ben continuez sur cette voie