Il était à peu près 17H et le soleil déclinait à l'horizon masqué du regard d'un officier d'artillerie par un nuage de poussière dégagé par huit batteries de 24 livres poussées sur le somment de la colline par une vingtaine d'hommes. Des barricades avaient été préparées pour accueillir les pièces d'artilleries à présent pointées sur le fort Charles. Les soldats en uniforme blanc et bleu dissimulaient leurs canons sous des branchages avant de se cacher eux-même derrière la colline. Avaient débarqués avec eux 1000 hommes des Compagnies franches de la Marine marseillaise.
La frégate Couronne avait jeté derrière la pointe. Le capitaine d'artillerie de Sameçon contemplait la baie de sa lorgnette pour y distinguer les vaisseaux français approcher dans le crépuscule.